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Dès qu’il s’agit de vêtement bouddhiste, ce sont les robes portées par les moines et les nonnes bouddhistes qui viennent naturellement à l’esprit. Ce sont des vêtements monochromes dont les couleurs varient en fonction des pays. Quels sont les points à retenir sur le Kesa, le vêtement emblématique de la culture bouddhiste ?
À la création de la culture bouddhiste, il y a 25 siècles environ, Bouddha a décidé que les moines bouddhistes allaient se vêtir de robes faites de chiffons. Ce mode de vie permettait de démontrer que ces croyants ne dépendaient pas de l’aumône des autres pour survivre. Bouddha, le gourou spirituel a déterminé les règles d’habillement bouddhiste. Pour connaître les règles dans cette religion, il faut se référer au Vinaya-pitaka. Elles sont énoncées dans le Canon de Pali.
Les moines et les nonnes bouddhistes sont tenus de se vêtir de robes monastiques. Il s’agit d’une des quatre obligations traditionnelles d’un moine bouddhiste. En pali, la robe monastique est connue sous le nom de Civara.
En principe, le Kesa doit avoir une couleur sombre et unie. Auparavant, à sa création, la couleur de ce vêtement était obtenue à partir d’éléments naturels comme les racines, les herbes ou les écorces. La couleur noire n’était pas vraiment appréciée. Cependant, certains moines débutants au Japon peuvent porter du noir. Les couleurs comme le vert ou les ocres plus clairs sont dédiées aux maîtres.
En principe, dans le quotidien, le moine bouddhiste va porter une robe constituée de trois parties. Ces croyants n’auront pas le droit d’entrer dans leur village s’ils ne sont pas vêtus d’une robe complète.
Ce vêtement est proposé sous la forme d’un gilet. Les moines auront besoin d’enrouler le tissu autour de la taille. Cette pièce va couvrir le corps de la taille au genou. Elle constitue la partie la plus intérieure de la robe monastique.
Ce vêtement va couvrir la partie supérieure du corps. Il se pose au niveau du torse et des épaules. Les moines choisissent souvent de couvrir l’épaule gauche et laissent l’épaule droite nue.
C’est une sorte de survêtement. Les moines s’en servent afin de couvrir le haut de leur corps. Ce vêtement est plus utile pour les saisons hivernales pour rester au chaud. Lorsqu’un moine ne se sert pas de cette pièce, il va l’accrocher à une épaule.
En principe, les laïcs ne sont pas obligés de se vêtir d’un type de robe particulier. S’ils assistent à des événements spéciaux, ils ont la possibilité de porter des robes austères. Ils peuvent se vêtir d’une robe entièrement blanche les jours de pleine lune (jours d’Upasatha). Cette tenue reflète la pureté et la prise des cinq vœux ethniques bouddhistes (Pancha sila).
Les laïcs qui ont choisi de mener un mode de vie ascétique peuvent porter en permanence une robe blanche. Ils devront se tenir aux règles ethniques du bouddhisme.
En général, la robe bouddhiste ou le Kesa est un vêtement traditionnel porté par les moines, les nonnes et les autres pratiquants bouddhistes. Ce vêtement est fabriqué soit à base de coton ou de soie. Il possède un col carré, des manches amples et une jupe large.
Cette tenue joue un rôle essentiel dans la culture bouddhiste. Elle est utile pour la méditation et les cérémonies religieuses. Certes, il existe d’autres outils permettant de bien méditer, cependant le Kesa aide à s’immerger entièrement dans la pratique de la religion bouddhiste.
Selon certaines croyances, le Kesa permettrait de se protéger contre les forces du mal (fantômes et esprits). Les forces occultes ne pourraient pas pénétrer dans les personnes portant le Kesa.
Au fil du temps, les vêtements des moines bouddhistes ont été marqués par de nombreuses évolutions. Il s’avère que le bouddhisme est une religion qui a marqué différents pays et cultures. Toutefois, il existe des différences remarquables sur les robes des moines bouddhistes. Il y a des variations en fonction de la tradition qui a adopté le bouddhisme.
Dans la religion bouddhiste, les laïcs ne sont pas tenus de respecter une règle d’habillement stricte. Les croyants peuvent pratiquer le bouddhisme avec dévotion sans avoir à se préoccuper des exigences vestimentaires.
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