L’Occident interprète parfois les préceptes du Bouddha selon son propre héritage culturel et l’on sait que le bouddhisme n’est pas exactement le même en Inde, en Thaïlande ou au Tibet. Néanmoins, certaines choses sont immuables. L’enseignement du maître s’adresse à toutes et tous. En cela, il n’est pas nécessaire d’être moine pour vouer sa vie au bouddhisme et à son message.
Devenir moine relève du choix de dédier sa vie à une discipline personnelle mais aussi à la connaissance et à la compréhension du message de Bouddha. Il doit apprendre pour ensuite enseigner, faire preuve de vigilance et de sagesse. Être un moine bouddhiste signifie renoncer à certains aspects de la vie tels que la possession ou la sexualité. Les biens matériels se résument à un vêtement, un bol pour se nourrir, un rasoir, une aiguille pour entretenir son vêtement et un filtre à eau. Le fait même de posséder son propre mala est donc, déjà, une légère entorse à la règle.
Cette statue de moine voué à Bouddha présente l’archétype du personnage. Assis en lotus, les mains jointes et les yeux clos, il médite. Il est à la fois humble et puissamment expressif. Son crâne chauve et son vêtement dépouillé de tout artifice évoquent ses vœux monastiques. Son mala gardé autour du cou rappelle que l’objet est indissociable du personnage et de la pratique de la méditation. Cette figurine de moine en résine exprime à elle seule la force d’un être qui dévoue sa vie au maître et à son enseignement.